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MON CHER AMI

Mon cher ami fait partie de la sélection de la Petite Fureur de Lire 2017-2018 !

http://www.litteraturedejeunesse.cfwb.be/index.php?id=15909

Mon cher ami prend sa source dans notre belle région. Il est dédié à la mémoire de notre cher ami.

L'eau, qui alimente l'énergie de la centrale, et l'ampoule, qui peut s'éclairer grâce à elle, ne se ressemblent pas.
Et pourtant, l'une a permis à l'autre de s'illuminer. De même, notre rencontre a permis l'étincelle et la naissance de cette histoire.

André Dhôtel n'est pas loin, ainsi qu'il est décrit ici :

"Les personnages anonymes de Dhôtel sont un peu de nous : paresseux, légèrement voleurs, vagabonds dans l’âme, menteurs, amoureux ou trompés… Des êtres banals en somme. Des anti-héros. Leur seule qualité ou plutôt leur chance, c’est la nature ardennaise, pleine de détours et malicieuse. C’est en se confrontant à elle, en s’y perdant, que les personnages de Dhôtel retrouvent leur enfance. Ou plutôt quelque chose d’une pureté originelle. Car une aventure dhôtelienne commence presque toujours par une expérience de l’égarement : il faut se perdre pour que quelque chose arrive. Peu importe de s’y retrouver…"

https://www.youtube.com/watch?v=_0vmasxgmhs&feature=youtu.be

Pour le commander : www.lesauletetart.com

La maison d'édition : https://www.lesdejeunerssurlherbe.com/

 carte mon cher ami

Les mots d’Hubert de Four de Bucquentois-Lithurgue

Ce nouveau roman de Christine Van Acker, dont ICI publié aux éditions Le Dilettante nous avait tant impressionné, commence par une astuce narrative pour renforcer la crédibilité du récit qui va suivre. Un père, accompagné de sa fille Constance au cimetière du village, se recueille sur la tombe de son père et sur celle d’un couple d’amis, Constance et Hubert de Four de Bucquentois-Lithurgue. Sur une plaque, ces mots : « À mon cher ami ». La suite est une lettre de ce père à sa fille pour lui raconter les liens particuliers qui l’uniront à ce noble d’un autre temps. Suite à une rencontre assez cocasse dont le hasard a le secret, le narrateur, l’encore juvénile Guillaume, fait la connaissance du châtelain, baron de son état.Une amitié rare va naître entre l’aîné et le jeune garçon, nourrie de leurs différences. Hubert est policé, vit dans l’aisance et a développé une philosophie de vie hors normes. Guillaume a un langage spontané, est fils d’un couple séparé, une mère sans le sou et un père licencié de son usine de chocolat. Leur amitié se scelle à la rencontre de deux mondes que tout oppose. C’est ainsi que, méfiante, la mère craint que rien ne puisse rapprocher son fils de « ces gens-là ». La personnalité originale du baron, gentleman contemplatif qui a gardé une innocence enfantine, vit hors du temps et ouvre les yeux de Guillaume sur un monde jusque-là ignoré : celui des mots tellement riches, comme badine, maritorne ou pugilistique, et celui de la nature, en particulier l’univers des oiseaux comme l’épervier, le geai ou l’incroyable sitelle torchepot.

Michel Torrekens, Le Carnet et les Instants, novembre 2015

 

Petit essai critique au dernier roman de Christine Van Acker « Mon cher ami », France Elysées, novembre 2015 :

Voici un roman qui fait du bien ! Par les temps qui courent, ce n’est pas volé… Dans une écriture foisonnante et sagace, souvent drôle, Christine Van Acker nous emmène ici dans un conte que les fées envieraient assurément ! Tout y est : le vieil aristocrate (Hubert), trop solitaire dans son manoir, un peu engoncé dans ses manières stylées et sa langue voltairienne, souvent espiègle, à la tendresse un tantinet gauche mais généreuse ; son jardin d’éden avec sa forêt et ses cerfs qui brâment, ses ponts de bois, son cheval blanc… Le garçonnet (Guillaume), paumé et ahuri, qui, avec une franche candeur, découvre cet « outre monde » seulement pas imaginable. En décor, un village gaumais perdu et perclus en cette fin de règne de l’industrie rurale, la crise de l’emploi qui y pointe son nez, les licenciements massifs, le chômage avec tous les déboires qu’il engendre. Et cette question cruciale qui fait pencher du côté du Walden de Henry David Thoreau : qu’est-ce que le « vrai » travail dans notre société où l’humain n’est plus au centre des préoccupations ? Est-ce celui qui confère une « situation » sociale et un bon salaire ? Dans le portrait très attachant de la mère de Guillaume, l’auteure repense ces problématiques sociétales avec pertinence : "Maman passait ses journées à la maison et sortait peu. Elle rendait des petits services à l’un ou à l’autre dans le village, sa présence était fort appréciée. (...) Elle était faite pour ça, pour rendre service. Elle le faisait naturellement, sans rien attendre en retour. (…) Dans ce petit village où nous habitions, il y aurait eu assez de travail pour elle, et pour quelques autres encore. Mais cela n’aurait pas été considéré comme un « vrai travail » par les fonctionnaires du bureau de l’emploi. Bien pire que ça, elle n’avait pas trop intérêt à en parler auprès d’eux ; ils auraient vu d’un mauvais œil qu’elle « s’occupe », plutôt que de consacrer ses journées à chercher ce qui ne portait plus le nom de travail mais celui « d’emploi ». Aux origines de ce mot, on trouve : « usage que l’on fait d’une chose », puis, au théâtre, « rôle pour lequel on convient ». Ma mère – la chose – aurait dû se plier à ce qu’on fasse usage d’elle aux dépens de ce pourquoi elle était faite, dans un rôle qui ne lui ressemblait pas" (p. 67-68).

Ces deux êtres de générations et conditions sociales si extrêmes vont apprendre à s’apprivoiser, à se connaître, à s’apprécier, à s’aimer. De leurs rencontres au caractère initiatique (proche de l’univers d’un André Dhôtel) naîtra une puissante amitié qui ne se démentira jamais. L’un et l’autre s’offriront ce cadeau vital du révélateur de soi en l’autre par réciprocité et de l’altérité. C’est ce qui fait toute la magie de ce texte tout en résonnances. Certes le vieux loup amènera son jeune faon à découvrir les richesses de la nature, des outils et pratiques artisanales ancestraux mais oubliés… à grimper dans un arbre pour l’observation, à l’instar du baron perché d’Italo Calvino à qui l’auteure fait un immense clin d’œil ; mais surtout ils apprendront à rouler de conserve vers la forêt exempte de sauvagerie humaine (p.141).

Du jargon idiolectal de Guillaume au discours hautement stylé, quoique désuet, d’Hubert, "la langue perdue dont il aurait été le seul locuteur encore vivant" (p. 34), perçue comme encarcanée par le garçonnet qui pourtant note tous les mots inconnus de lui voire incongrus dans son petit carnet - carnet que l’éditeur nous offre encarté à la fin de l’ouvrage, pur ravissement sorti de l’enfance -, Christine se joue de leurs flux et reflux puissamment phrasés, les trempe dans les délices et profondeurs de son encrier allégorique … pour notre plus grand bonheur et celui de nos (petits-) enfants !"

Christine VAN ACKER, Mon cher ami. « Surprenante amitié. » par Beatrice Feron

http://www.babelio.com/livres/Van-Acker-Mon-cher-ami/820447

Guillaume décide de raconter à sa fille l'histoire de cette étrange amitié qu'il a entretenue avec un vieux monsieur, alors qu'il n'était encore lui-même qu'un enfant. Il prend la plume et couche sur le papier ses souvenirs.

Guillaume Lambert est un enfant issu d'un milieu modeste. Il vit seul avec sa mère et sillonne la campagne à vélo. Un beau jour, après un vol plané, le voilà dans un étang d'où le repêche un original à cheval, le baron de Four de Bucquentois Lithurgue.

Que peuvent bien avoir en commun un aristocrate affublé d'un nom à tiroirs et un enfant turbulent au vocabulaire assez limité, modeste, frondeur et ignorant ?

Il s'agit d'un roman d'apprentissage où Guillaume va découvrir, par l'entremise d'Hubert, de belles valeurs de la vie : amour du travail bien fait, respect des choses anciennes, approche de la nature. Ainsi, par exemple, en apercevant des biches et des cerfs, Guillaume les nomme « gibier », comme le font les gens qui l'entourent. Au contraire, Hubert lui permet d'approcher les secrets de leur vie dans la forêt, leur beauté, leur noblesse. Ce sont des êtres vivants, dignes de respect, et non des proies pour les chasseurs. C'est une idée qui m'enthousiasme et que je partage tout à fait. Quel bonheur pour moi d'observer un faisan qui vient picorer les graines que je dépose au fond du jardin pour mes amis à plumes.

Au fil des pages, je me suis sentie tellement proche des personnages. Nous avions tant en commun : comme pour Hubert enfant, nos chambres n'étaient pas chauffées. Quand il gelait, je découvrais le matin, ma fenêtre couverte de fleurs de givre.

Les parents de Guillaume doivent surveiller leurs dépenses. « C'est trop cher, les temps sont durs, on n'a pas les moyens, il faudra économiser, se serrer la ceinture, faire attention, c'est pas avec ce qu'on gagne pour le moment que... » Je croyais entendre mes propres parents qui nous ont servi les mêmes litanies tout au long de notre jeunesse !

Quand Guillaume borde son père, il repense à tous ces soirs où l'inverse se produisait. Son papa coinçait bien les draps autour de son corps. Ce passage m'a tiré une larme, car mon papa faisait exactement la même chose. Aujourd'hui encore, pas moyen de m'endormir si je ne suis pas serrée de toutes parts dans mes couvertures.

La promenade à cheval au cours de laquelle Hubert et Guillaume peuvent approcher le peuple de la forêt, mis en confiance par la monture, m'a renvoyée à nos chevauchées dans les bois de Néthen. Tôt le matin, il n'était pas rare de côtoyer une biche qui ne fuyait pas.

Guillaume cherche la définition de certains mots, mais par l'entremise de l'ordinateur, il repousse le dictionnaire que lui propose sa mère, « l'idée de tourner les pages de ce gros bouquin, rempli de mots [le] fatiguait d'avance » et il se demande « à quoi ça (...) sert tout ça, de savoir qu'un oiseau est un torchepot plutôt qu'un moineau ou un pigeon, ou qu'un arbre est un bouleau plutôt qu'un chêne ? » Je croyais entendre des jeunes autour de moi ! Hubert, lui, trouvera des moyens très originaux et amusants pour lui en montrer l'utilité, alors que moi, hélas, je n'y aurais jamais pensé !

J'ai donc beaucoup aimé ce roman que j'ai trouvé touchant et juste, plein de sagesse et de tendresse. Il fait tomber les barrières sociales et celles de l'âge, il réveille des souvenirs, il fait découvrir des merveilles. Je vous le recommande chaudement.

Quand un garçon de cité rencontre, par hasard, un aristocrate, ils ne savent pas du tout que cette relation va les transformer l’un et l’autre. Ce garçon, rentré depuis peu dans l’adolescence, c’est Guillaume, un gamin qui essaie péniblement de trouver sa place entre une mère désabusée et un père au chômage. Le vélo est une façon pour lui d’échapper à la précarité dans laquelle il vit au quotidien. Or, un jour, ayant pédalé plus que de raison, il atterrit accidentellement dans l’étang de Hubert de Four de Bucquentois-Lithurgue. Ce vieux châtelain vit seul dans sa grande propriété.  Hubert est un contemplatif, un amoureux de la nature au verbe châtié. Guillaume est un jeune vif au comportement frondeur et au langage spontané. Et pourtant ! Ces deux êtres que tout sépare vont se nourrir mutuellement de leurs différences. De ces moments partagés va naître une amitié hors norme. 
 
C’est cette philosophie de la vie que Guillaume, devenu adulte, souhaite transmettre à sa fille Constance. C’est d’ailleurs pour elle qu’il décide de prendre la plume et de raconter, au travers de ses souvenirs de jeunesse, sa découverte d’un monde jusque-là ignoré : le plaisir des mots justes, le bonheur au contact de la nature et de l’observation des animaux, l’intérêt pour les objets du passé,… Il y a de ces rencontres, pleines de sagesse et de tendresse, qui transforment une vie.
 
En toile de fond, un village gaumais pour cette belle leçon de vie où rien n’est écrit et chacun reste finalement maître de son destin. A découvrir encore, en sus, le carnet de notes de Guillaume dans lequel il réalise l’inventaire des mots nouveaux. Un vrai régal !

Jannique Koeks

 

Les avis des lecteurs :

"Votre livre dégoté –le vilain mot-chez le dernier des vrais libraires, à l’enseigne de la borgne agasse, celui qui a l’air d’un ancien Mohican en sa librairie où  il reçoit ses clients en amis,  comme dans un salon.Je lui ai demandé « mon cher ami ».  Il a eu l’extrême courtoisie de se défaire de son exemplaire unique.  Je voulais le lire ce-soir, je le lirai demain me dit-il…Il a aimé « ici » au moins autant que moi. Je suis sorti confus,  un peu honteux avec les romans de Queneau sous le bras, les confondant avec ceux de Perec.  Cet intermède m’a bouleversé comme la lecture de votre conte exquis, m’a réchauffé de l’intérieur. Bénis soient ces îlots de paix, d’insouciance, de patience, de lenteur, d’écoute, d’attention. Vous m’avez donné de l’envergure, vous m’avez anobli. Beaucoup plus qu’un conte dans la veine de Harold et Maude, « Mon cher ami » est un rite d’initiation à la Wilhelm Meister qui conduit à la maîtrise de la langue et au travail sur soi. Sauf que les apprentissages et les errances de Wilhelm sont d’un ennui confondant. Merci Christine. Marc G.

 

"J’avais réservé la lecture de ton livre pour le train qui, je l’ai découvert il n’y a pas longtemps, se prête à merveille à ce genre d’”activité” (tout au moins dans les conditions dans lesquelles je le prends moi à savoir à 09:20 quand il y a très peu de monde et quand ceux qui montent ont l’air d’avoir des destinations agréables); hier j’ai enfin repris le train et je me suis plongée dans ton bouquin. Et bien, il m’a beaucoup plu, j’en ai gardé une sensation de fraicheur et de propreté, je dirais même que je l’ai trouvé détoxifiant, c’est une belle histoire et une belle rencontre entre deux mondes et deux générations! J’aime beaucoup ce qui s’y est passé et comme il est vrai qu’on ne voit bien qu’avec le cœur!" Margareta R.
 
"J'ai terminé hier la lecture de Mon cher ami. C'est un très bon roman! Un roman de grande qualité.
Ce que j'y sens par-dessus tout, c'est une maturité de l'écriture, une maîtrise, comme on parlerait, dans l'artisanat, de la progression du stade d'apprenti au compagnon puis au maître; avec les années qu'il faut pour arriver à cette maîtrise, à ce rayonnement (je ne suis pas sûre d'être très claire, tu comprends ce que je veux dire?), à ce polissage de l'oeuvre.
Je trouve que tout y est à sa place, que tout y est juste, de la consistance des personnages à l'expression de leurs émotions - tout en délicatesse -  en passant par le rythme de la narration (ni fougueux ni lent), ainsi que par ce qu'un prof de français appellerait la technique narrative (mais qui est sans doute davantage le fruit de l'intuition de l'écrivain et de son abandon à la volonté de ses personnages que le résultat de l'application scrupuleuse de procédés techniques. Mais on aime bien disséquer dans les écoles, on aime bien que tout trouve une explication rationnelle; on n'aime pas l'incertain). J'ai aimé aussi tout ce qui est de l'ordre des sensations, des perceptions, et les images par lesquelles tu les rends; je trouve que ton texte est très "sensible" et que ces sensations sont d'une grande richesse, càd loin des clichés et des images toutes faites (mais tu n'es jamais là dedans, que du contraire, tes images sont souvent très déroutantes!)
 Tout cela fait que c'est un livre dans lequel il est bon de se plonger et qu'il est bon de retrouver le soir, quand la journée est enfin finie, comme un lieu où l'on se sent chez soi. Un livre-lieu qui prend soin de nous, lecteurs. Véronique D.
 
 

 

wilkin

"J'ai profité de ce soleil d'automne, chaud et magnifique, pour lire dans mes "jardins"

(ceux du Fleuristes, à Laeken) ton dernier né "mon cher ami" : remarquable !! ô combien...

ce fut un réel temps de bonheur complet. Merci de toi. Je cherchais un cadeau à offrir à ma petiote, ma petite-fille

qui vient de fêter ses 11 ans ; héhé, voilà, c'est tout trouvé ^-°, elle va adorer !" France E.

 

"Voici une soirée de lecture un peu forcée , car je dois rendre mon commentaire demain matin pour le prix Goncourt

où vous êtes en concurrence avec votre homologue d’Habay.

J’espère vivement que tu as vécu la moitié de ton récit . Quel personnage et quelle belle rencontre !

Tu as sûrement de grandes oreilles mais ici, tu as eu un joli regard plein d’affection et un cœur rempli  d’humanité." Comme d’ab. Pascale G

 

"J'ai terminé Mon cher ami. j'en suis enthousiaste au plus au point. Tu écris sur un spectre large, tu as ce don de la proximité et de la poésie". Sophie M

 

"A mon sens, ce type de roman d'initiation , de croissance, d'apprentissage, de formation, appelons-les comme on veut, a quelque chose qui touche le besoin d'avancer...
Car les "héros" sont pauvres, défavorisées, et ne subissent pas leur sorts. Ils avancent. C'est peut-être ça qui te parle...
Ca me fait penser que Jack London aussi dépeint l'aventure qui consiste à essayer de passer des frontières (sociales, physiques)

LE PETIT LORD FAUNTLEROY" est un classique du roman d'apprentissage, pour enfants qui est un genre en soi. C'est l'histoire d'un grand -père aristocrate, aigri, qui habite solitaire, dans son château anglais.... sa seule passion: l'équitation!   Le petit Lord, gamin d'une dizaine d'années, pauvre et américain, petit-fils du vieux, arrive dans le château et "apprivoise" le  grand-père qui s'y attache. Ils font des balades équestres ensemble dans la propriété. La mère est exclue du château, par le grand-père dès le début...puis à la fin , elle y entre, réhabilitée. La pauvreté est vaincue. Happy end. Le roman est plein de bons sentiments et agréable à lire, ce fut un best -seller en son temps.Dans ton roman, on a les mêmes ingrédients: différence de classe sociale, pauvreté/richesse, vieil homme/jeune garçon, aristocratie/ équitation, relation à la nature,  mère à l'extérieur...Mais ton vieil aristocrate est, lui,  bougrement sympathique et ouvert! J'aime beaucoup le petit carnet et l'importance des mots salvateurs.Quant aux bons sentiments... dans notre époque barbare, cynique, blasée, tu choisis de faire le portrait d'un personnage ayant des qualités d'ouverture, de fraicheur, de curiosité, et d'accueil ...et bien,je suis persuadée que ça fait du bien , on ressort avec le cœur rechargé!" Marie-Andrée D

"Chère Christine.
Lu Mon cher Ami (trouvé sous le sapin)
Rencontré ton univers tendre, précis, paradisiaque.
Merci pour ce moment. Les mots sont le (grand) véhicule." Pierre C.

ça y est j'ai terminé Mon cher ami, et quand même versé de vraies petites larmes à la fin, que veux-tu je suis une vraie sentimentale. C'est une jolie histoire mais surtout joliment racontée. Ton écriture n'est jamais jamais mièvre mais limpide, simple et évidente. Pourtant avec les narrateurs enfants, c'est jamais facile de trouver le bon ton je trouve. Pascale P.