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Le peuple d'ici-bas, Christine Brisset une femme ordinaire, Esperluète)

couv légère

Le peuple d'ici-bas, mon livre consacré à Christine Brisset vient de paraître aux éditions Esperluète.

 

Ecouter la critique de Clara Dupont-Monod sur France Inter (octobre 2022)

Avec Jean Michel     Avec Jean-Michel Arnold, son fils

Au détour d’une promenade, je découvre le Square Christine Brisset à Angers. Un nom  d’abord, puis une femme et son histoire qui ne cessent de m’intriguer, de me poursuivre. J'entame des recherches, fouille les archives de la ville, interroge des proches. Plus j'en  apprends sur la vie de Christine Brisset et son action sociale auprès des plus démunis, plus je suis fascinée, plus la réalité des taudis de l’après-guerre résonne avec la réalité des sans-abris du XXIe siècle.


Pionnière de l’action sociale, Christine Brisset a œuvré pour reloger plus 
de 12 000 personnes, organisé quelques 800 squats, écrit d’innombrables lettres aux autorités, entrepris la construction des maisons Castors... Si les squats de maisons bourgeoises inoccupées sont la partie la plus spectaculaire de son action, la grande pauvreté est le noyau dur de sa révolte : celle-ci s’accompagne de combats contre l’illettrisme, pour l’accès aux soins de santé, pour l’égalité hommes-femmes ; elle combat toutes les formes d’injustices liées au pouvoir ou à l’argent.

Ne pensez vous pas que nous qui n’avons pas faim, nous qui pouvons donner à nos enfants très largement le pain et les vacances, ne pensez-vous pas que nous qui sommes l’élite, nous pourrions peut-être oublier un moment notre cas particulier et apporter notre intelligence, notre science à essayer de voir ce qui ne va pas dans la grande machine ?

portrait à Leysin   Christine, à Leysin, avant la guerre

Christine Brisset était une femme entière et atypique, pétrie d’humanisme et de bon sens. Sa personnalité détonne, dérange et agace dans une France grise et bien-pensante des années cinquante et nous interpelle aujourd’hui. Je me suis mise au service de la mémoire de cette femme qui s’exprime à travers moi. Ponctué d’extraits d’archives régionales, de témoignages de ses proches, de citations de Christine Brisset elle-même, ce livre nous dévoile un portrait de femme déterminée, engagée, coriace. Malgré les nombreuses accusations dont elle a fait l’objet, les condamnations, une santé chancelante et les difficultés incessantes, elle a toujours continué à agir pour une justice humaine qu’elle estimait au-dessus des lois de l’époque.
Ce parcours de femme entre en résonnance avec notre 
monde actuel où le sans-abrisme explose, où les réfugiés et les sans-papiers sont exclus, où l’accueil citoyen est criminalisé en « délit de solidarité ». Aux questions complexes, politiques ou populistes, Christine Brisset
opposait une réponse simple et claire : un toit pour chaque famille.

 Ils peuvent circuler, ses surnoms de sainte.
Ils peuvent s’oublier, les genres littéraires.

Le livre qu’il faut écrire, puisque c’en

devient un, s’inspire de celle qui fut réelle

en un autre temps. Il procède de ma

subjectivité incorrigible. Il me mène là

où je ne sais pas encore.

par Jean Françoispar Jean-François Arnold

Courriers des lecteurs :

"Je suis en train de lire "Le peuple d'ici bas".
Ouf ! Je dois reprendre mon souffle presque à chaque page. Tu écris si bien, avec des balancements d'un côté à l'autre, d'un temps à un autre, d'une personne à une autre, avec le tout qui s'enchaine et trace sa voie pour nous "balancer" des vérités et réalités en plein cœur". Claudine V.

"Merci de cette soirée émouvante pour moi, ou j'ai apprécié l'ambiance et les différents témoignages passés et contemporains de luttes contre la précarité. Je vous remercie d'avoir pris la plume pour sortir Christine des oubliettes de l'histoire, et montrer que le combat dure toujours". J.F Arnold, petit-fils de Christine Brisset

  page 1 squat              lettre squat                                                                              

Merci de m’avoir envoyé ce bouquin formidable, à l'engagement aussi percutant que nuancé. 
L’histoire de Christine Brisset, la manière dont tu l’as solidement documentée et fluidement narrée, m’a passionnée. 
L’intelligence du récit, la manière de le tisser avec ce qui se passe aujourd’hui (Myriam et l’émouvante dédicace « A vous »).
Tu nous fais vraiment voir et sentir la pauvreté, la misère - tout cela si proche dans le temps et dans l’espace. Tu nous obliges à regarder vraiment. A ressentir cette honte qui déclenche l’action, ou qui devrait… 
Les motifs de Christine sont limpides. Son combat dans un monde d’hommes, malgré le soutien émouvant de son mari, est révélé dans toute sa dureté, avec ses excès apparents liés aux obstacles patriarcaux, précisément. Tandis que l’abbé Pierre… la starification de l’homme… Lui, il ne sera jamais un « personnage de roman », juste une figure édifiante. Elle, elle est hors normes et son destin aurait pu en faire une figure romanesque. Mais il y a tant de réel dans ces archives, qu’il fallait écrire un livre comme le tien, fouillé et respectueux, d’elle, de ses proches.  Et puis, tu as raison, vu l’état du monde « la fiction ne m’est plus d'aucune aide ». J’ai vécu ça avec mon travail aux côtés des victimes d’inondations, et pourtant, chacun et chacune, sont des « figures » épiques, qu’un auteur peu scrupuleux (ou un photographe moins délicat que Françoise Deprez avec qui j’ai travaillé) aurait pu instrumentaliser. 
Ton puzzle se construit, en émotion et nuances. En liberté. 
Un partage essentiel. Je forme des voeux pour qu’il se répande. Caroline L.

"J'ai beaucoup apprécié votre conférence hier soir qui m'a fait chaud au cœur et qui m'a encore plus conforté dans ce combat contre la misère abjecte de trop de nos contemporains qui pour moi provient de la politique néolibérale menée à l'échelle du monde et qui ne peut disparaitre que par des réformes politiques pacifiques portant sur le système des finances internationales". François Morin (fils de squatters)

La famille Morin, enfants de squatters aidés par Christine Brisset.

A l'arrière, Jean-François Arnold, son petit-fils.chrisitine IMG 5248 21 1

On les écoute ici :

chouette 2

Rencontre à la bibliothèque de Belle-Beille, le 25 novembre 2022

Liens utiles pour en savoir plus :

Christine Brisset :
https://www.wiki-anjou.fr/index.php/Christine_Brisset
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/angers-l-infatigable-et-genereuse-christine-brisset-fondatrice-des-castors-angevins-43aca6aa-db41-11eb-a2f0-ece32879b65c


Héliothérapie :
https://www.rts.ch/archives/tv/culture/calendrier-de-l-histoire/5834254-guerir-grace-au-soleil.html

 naissanceAvec Armand Arnold et leur fils, à Leysin

La manufacture Bessoneau :
http://archives.angers.fr/fonds-et-collections/zoom-sur-les-collections/tresors-d-archives/1919-bessonneau/index.html


Les Castors, l’auto construction :

https://castors-angevins.fr/christine-brisset/ http://laurentlefeuvre.over-blog.com/article-bd-reportage-les-rennais-1-castors-114274981.html
http://www.strabic.fr/L-esprit-Castor-Mythe-et-realites.html
http://www.cites-castors.com/page10.html
http://www.cites-castors.com/page54.html
https://aoc.media/entretien/2019/12/13/entretien-avec-patrick-bouchain-blabla-blabla/


Droit au logement :
https://www.droitaulogement.org/association-droit-au-logement/


Accueil migrants et SDF (Belgique):

https://sanspapiers.be/qui-sommes-nous/
http://www.doucheflux.be/
http://www.perlesdaccueil.be/
https://www.bxlrefugees.be/my-front-page/onthaal-vluchtelingen-thuis/
http://www.bxlrefugees.be/donate/
h t t p s : / / m . y o u t u b e . c o m /watch?v=ThS23IGDncU&feature=share
https://www.moustique.be/22244/moi-dounia-hebergeuse-de-migrants arretee-menotteeemprisonneefbclid=IwAR1Bz0YOplhiAdd1WooRgM_Qgv_JifpjBA1Td313-tIneyExSxiNBMgnu0

'migrants' 'sans abris' 'femme engagée' 'Castors' 'squats'

SYSTEME T

Thierry T

Depuis le confinement, en 2020, j'ai enregistré Thierry, mon compagnon, quand il bricolait, quand il réparait. Sa lutte contre l'obsolescence n'a pas de limite.
Son père et son frère lui ont appris à devenir intime avec la matière, à trouver des "systèmes D", à fabriquer ses propres outils, à être créatif pour réparer ce qui, pour nombre d'entre nous, aurait été bon pour la poubelle. Des robinets, des machines à expresso, des casques d'écoute, des poignées de porte, des tondeuses... renaissent sous ses mains.
Cette séquence est un hommage au savoir-faire, une dénonciation d'un système économique qui vise à vendre toujours plus au dépend de la qualité et de notre environnement.


Réalisation, montage : Christine Van Acker

Mixage, musique, et réparations en tous genres : Thierry Van Roy

Avec la participation de Claudine Van Remortere, Roland Dubois, Wouter Van Gucht

Avis des auditeurs :

Excellent, le Système D du système T! Poétique et politique. « Du chanvre pour les joins, je trouve ça joli. » Caroline L

J’ai adoré ce podcast qui me guérit mieux que les documentaires animaliers! Bravo pour la captation, pour le travail du son, la musique, la mise en forme de ce morceau de bravoure. Don Qui shotte dans les couilles du capitalisme. Catherine B

Un bel hasard de rdv pour mon compagnon Sébastien qui a suivi le reportage au volant de sa voiture. Il est enchanté et n’a que des éloges à me faire ce matin. J’ai adoré est sa phrase qui en dit long. Emmanuelle D

Phénoménal systeme T, l’art de rendre la klet robuste ! Merci pour ce grand cru sur fond de chants d’oiseaux enthousiastes. Manou V

J'ai enfin pris le temps d'écouter l'émission et à nouveau beaucoup apprécié votre travail.C'est rassurant une personne comme Thierry qui soigne, répare, rend plus fort, plus solide les objets.   Bravo à vous d'accepter la réparation même quand elle pêche côté esthétique, comme pour le robinet de la cuisine.  Il le reconnait et ajoute en riant : mais on s'en fout.  ça m'a fait sourire.  Luc, un ami malheureusement décédé, se serait bien entendu avec Thierry, je crois.  Je me rappelle du casque avec antennes qu'il s'était bricolé pour entendre de la musique de façon optimale en roulant à vélo.  Un côté Tournesol aussi.
Un bel hommage à votre  compagnon et son père que cette émission.  Un côté kasala aussi, sans la forme littéraire.  Mireille M

Inquiète quelques instants quand au traitement réservé à votre fils, puis soulagée qu'il échappe à cet instrument de torture.
J'y ai vu du Wallace et Gromit mais j'imagine qu'on vous l'a déjà dit. Evelyne L

CHRISTINE BRISSET, ou Le peuple d'ici-bas (subventionné)

portrait3 

En 2018, lors d’une résidence d’écriture, à Angers, j’ai découvert l’existence de Christine Brisset. 

Quelques mots de la part des personnes qui m’accompagnaient dans les quartiers de Belle-Beille ont suffi pour qu’elle ne me quitte plus.

Après la guerre 1940-1945, de nombreuses personnes se retrouvaient dans des conditions de vie insalubre dans les ruines des maisons bombardées.

Quelques années plus tard, leur situation n’avait pas changé. Christine Brisset, Antoinette Kipfer de son nom de baptême, en fera son cheval de bataille.

Ce seront 800 squats, puis la mise en œuvre d’une cité Castor. Au total, on parle de 12 000 personnes relogées grâce à sa désobéissance nécessaire.

Une cinquantaine de procès, où elle se défendait, la plupart du temps, seule, ont suivi.

Nous étions à l'époque de l'appel de l'Abbé Pierre. Il est resté dans les mémoires ; elle n'est plus que le nom d'un petit square, à Angers.

Je suis donc retournée à Angers, l’année suivante, pour y déchiffrer les documents qui ont été confiés aux archives de la Ville.

J’ai également rencontré Jean-Michel Arnold, son fils (mort quelques mois plus tard), ainsi que quelques-uns de ses proches.

J’ai tenté de marcher dans ses pas, en m’adressant à elle. J'ai essayé de comprendre pourquoi il fallait que j'écrive à son sujet, pourquoi elle ne descendait plus

de mon épaule sur laquelle elle s'était posée ? J'ai rencontré d'autres femmes qui, comme elle, continuent de désobéir (squats à Angers, hébergeuses de migrants...).

Des femmes ordinaires qui n'ont pu faire autrement. Et, j’ai compris que Christine Brisset ne pourrait mourir complètement tant que la Justice restera injuste.

Jusqu'à la fin des temps, j'en ai bien peur.

Intervenants :

  •     Jean-Michel Arnold (fils de Christine Brisset)
  •     Catherine Bourdet (amie de la famille)
  •     Marie-José Jaubert (réalisatrice du film « On l’appelait Christine »)
  •     Jean-Luc Marais et Marie Anne Guéry (historiens)
  •     Milady Renoir (activiste bruxelloise, Voix des sans papiers)
  •     Frédérique Maîtreheu (coordinatrice d’un mouvement squatters à Angers)
  •     Christine Van Acker (productrice, réalisatrice, monteuse et autrice)
  •     Thierry Van Roy (Mixage)

Durée : 52’

1 : les squattages

2. les Castors 

3. les procès 

Un projet soutenu par le fonds d'aide à la création radio de la Fédération Wallonie-Bruxelles et par Gulliver : une action conjointe de la RTBF, de la RTS,

de la Promotion des Lettres de la Fédération Wallonie-Bruxelles, et de la SCAM-SACD Belgique et France.

 Le retour d'une auditrice :

Quant à moi, j'ai écouté la première partie de ton documentaire sur "la passionaria des pauvres" et je dois dire que le sujet, me tenant à cœur et l'action extraordinaire d'une seule femme m'ont émus. Les moments de témoignages du fils sont aussi prenants, ironiques, à la fois doux et incisifs, et j'ai regretté d'apprendre sa mort, dont tu fais mention au générique. J'y ai trouvé aussi un bel écho à ce que nous vivons aujourd'hui avec les inégalités qui se creusent. Ici, à Montreuil, dans le 93, il y a heureusement un grand élan de solidarité pour loger les sans-abris et nourrir les familles en difficultés mais c'est incroyable tous ces gens qui vivent sous le seuil de pauvreté, ça ne devrait pas exister. Et pourtant on a un système d'aide que les autres nous envient. Les paradoxes sont légions depuis le début de la crise sanitaire, avec ce pouvoir caméléon qui dit tout et son contraire et endort notre réflexion. Ton documentaire tombe au bon moment pour réveiller les cœurs et les esprits, j'ai envie de dire. Hâte de découvrir les deux autres parties. J'ai toujours aussi une grande admiration pour ces destins (d'hommes ou de femmes) qui n'ont peur de rien et fonce, par conviction, nécessité, comme si quelqu'un, quelque chose les avait appelé. Christine Brisset est de ceux-là.

Et je viens d'écouter le second volet qui entre davantage dans "les maisons". Cela m'a énormément plu, le thème de la maison étant aussi celui de mon mémoire de cinéma, étudiante. Ici, sur un volet davantage social, c'est passionnant d'entendre comment Christine Brisset s'est débrouillée pour convaincre des personnes hauts placées d'habiter les maisons vides, de faire construire, comment elle a conçu aussi ce projet Castor. J'adore quand tu dis que d'habitude derrière tout grand homme se cache une femme, et que là, c'est le contraire. Ce qui est aussi émouvant (et rageant quelque part) c'est à chaque fois le pont que tu fais avec aujourd'hui ; comme si rien n'avait vraiment bougé, que l’État était sourd et la répression intacte. Les témoignages des "squatteurs", "sans-abris" apportent autant d'informations que d'émotion, ce petit par ex qui dit qu'il fait ses devoirs à la bougie. Tu te dis "ah ouais, aujourd'hui !". J'aime beaucoup aussi l'utilisation de la musique : sans être envahissante, elle apparaît au bon moment pour accompagner, guider une sensation qui affleure par les mots et l'information donnée, la subtilité est au rendez-vous et ça j'adore. Bravo, surtout pour la patience, les recherches, les interlocuteurs rassemblés, tu t'es vraiment fondue là-dedans pour mettre sur le devant de la scène le travail d'une femme que l'on devrait davantage connaître !! La naissance, la mort et tout ce qu'il y a entre est à toi, si seulement on pouvait toujours le garder en tête, cette parole de maman éclairée. Que tout cela, encore une fois, raisonne avec ce que l'on vit dans cette crise sanitaire inédite.

Je m'en irai demain pour le troisième volet, avec grand et curieux plaisir.

Aller jusqu’en correctionnelle parce qu’on veut faire le bien ? – je ne comprends pas, et je ne comprendrai jamais. Ce volet juridique, et psychologique est peut-être le plus sombre, le plus réaliste des trois, le plus dur à entendre. Particulièrement le témoignage de la journaliste de la jungle de Calais, avec cette expression « succursale de décathlon » que j’ai bien aimée. Les procès d’hébergeurs ne devraient pas exister, ni détourner l’aide et le partage en mot de « trafic d’être humain » qui fait froid dans le dos. Je retiens encore une fois les derniers mots du fils Jean-Michel Arnold, dont le rapport à sa mère Christine, plein d’amour et de leçon de vie vaut à lui seul toutes les batailles. Le bonheur par le partage, c’est peut-être tout simple, mais il faudrait se le rappeler à chaque instant.

Christine dans l’ombre de l’Abbé Pierre, dont j’aime par ailleurs l’idée de compassion, moi qui ne suis pas forcément pour la violence des batailles. Mais parfois, lorsque l’on est une femme, à qui l’on met des bâtons dans les roues gratuitement, c’est la seule voie possible. On entend bien l’épuisement de Christine. Tellement humain. Ce serait chouette de faire un film de fiction sur elle, même si ce n’est pas ton endroit, ni celui de ceux qui la connaisse et partage son combat. Mais je ne sais pas, parfois la fiction est là aussi pour ne pas éteindre une personnalité, que le rêve qu’elle porte se perpétue. Bon, c’est mon point de vue car je suis trop (sans doute) friande de fiction.

Quoi qu’il en soit, je pense à un film, que tu as peut-être vu, et qui pourrait te parler suite à ce travail mené : « Les invisibles » de Louis-Julien Petit avec Corinne Masiero, elle aussi militante qui défend becs et ongles les plus vulnérables malgré (et en se servant de) sa notoriété.

Merci encore Christine pour ce voyage, cette parole nécessaire. Au plaisir de te lire de nouveau et d’écouter tes futures productions.

Florence V.